Endo Violence Magazyn #3 - Breaking This Silence

Endométriose Academy est fière que son exposition Breaking this Silence soit à l’honneur de l’édition numéro 3 d’ENDO VIOLENCE MAGAZYN.
Il est édité par Endo Violence Collective une initiative de Dr Alicja Pawluczuk et Allison Rich.
Leur mission est ancrée dans la conviction que la véritable compréhension naît d’expériences partagées ainsi que d’efforts collaboratifs et anti/interdisciplinaires.
Endo Violence Magazyn ne se limite pas aux formes d’expression traditionnelles. Le collectif Endo Violence dopte une approche interdisciplinaire, en invitant des contributions dans divers médiums artistiques tels que la photographie, la poésie et l’art numérique afin d’amplifier les voix des personnes touchées par l’endométriose et favoriser un dialogue riche et inclusif qui transcende les frontières conventionnelles.
L’exposition BREAKING THIS SILENCE sous le commissariat de Nadia Russell Kissoon a débuté en janvier 2024 à Bordeaux à la Galerie BAG, elle est actuellement présentée en ligne sur le site du Musée d’Histoire des femmes de Stockholm, en mars une étape intermédiaire sera présentée à nouveau à Bordeaux aux théâtre les Avant-Postes avec des conférences sur l’endométriose et elle sera cet été 2025 à la Maison de France à Berlin avec le soutien de L’Institut français, de Bordeaux et de Bordeaux Métropole (Vernissage le 15 juillet)
Elle réunit les artistes:
- Corinne Szabo
- Ema Eygreteau
- Enora Keller
- Hystera – dr Alicja Pawluczuk
- Maëliss Le Bricon
- Nadia Russell Kissoon
- Nathalie Man
- Rachael Jablo
L’exposition « Breaking this silence » porte la conviction que la fonction des récits ne peut être réduite ni à un statut de description, ni à un statut de représentation d’une réalité préexistante. Au contraire, la puissance des récits réside dans leur capacité à faire monde. Par leur formes narratives, les œuvres réunies à l’occasion de cette exposition font exister pour chacune des artistes, porteuses de la maladie l’endométriose ou non, leur relation au corps féminin à travers des créations autopathographiques, activistes et critiques. Elles explorent un corps physique colonisé par une maladie invisible et silenciée et un corps habité par des constructions historiques, sociales, culturelles, religieuses ou mythologiques que l’on doit souvent à la culture savante médicale et philosophique. C’est pourquoi, il faut soigner les récits actuels en commençant peut-être par le renversement de la sociodicée et de la théodicée qui pèse sur le corps des femmes pour remettre l’utérus et son simili-endomètre baladeur à sa place. Cet organe longtemps décrit comme étant méphitique et maléfique et doté d’une « stoma». Ainsi faire monde, c’est se confronter aux théories rétrogrades, les faire plier pour écrire de nouveaux récits. « Toute définition de l’endométriose devrait inclure les centaines de millions de personnes qui ont été écartées pendant des centaines d’années de la maladie la plus courante sur la surface de la planète.»* NRK
*Dr David Redwine « Endometriosis origins »